Depuis Finicounda où nous avions fait étape avec le nouvel équipage de débutants, les conditions de navigation ont été excellentes.

Pilos puis Methoni que nous avions laissé à l'aller. Du vent soutenu, qui a permis à Fred et Antoine, de découvrir, à l'aller, la navigation sportive, au près avec ses multiples virements de bord pour gagner quelques miles contre le vent.

Au retour, une sortie musclée de la baie de Navarin avec du vent de travers à 26 kts en rafales. Dans l'étroit passage, la mer est creuse et il faut rapidement réduire le genois pour garder le contrôle du bateau.

La branche vent arrière jusqu'à l'entrée de Methoni est plus désagréable avec des creux voisins de 2m, un vent faiblissant et donc du roulis qui met à l'épreuve les organismes non entraînés.

L'entrée et la passe à hauts fonds, devant la tour turque, puis l'arrivée sur la zone de mouillage, sont plus techniques mais effectuées sous voiles. On essaie de présenter notre vieil Amel, au pavillon tricolore, autrement qu'une caravane flottante.

Considerations d'egomis à part, le debriefing permet de retenir cette rugueuse étape comme mettant fin au stade débutant de mes compagnons. Ils ont gagné leurs épaulettes de matelots.

La bordée à terre est fructueuse et outre les rafraîchissements bienvenus, nous découvrons un tatoueur de confiance...