Nuit tranquille à Petalidi, malgré les moustiques.

Nous déjeunons assez tôt en attendant la brise thermique marine.

Départ de Petalidi à 12h45. La brise du sud est bien établie et nous entamons notre premier bord de près pour descendre le golfe vers Koroni.

4 autres suivront avec une brise fluctuante de 9 kts à 18 kts . Ce qui, par moment me fait regretter de ne pas avoir hissé la GV, à d'autres sous les rafales Manua est bien suffisamment toilée et caracole sous génois et artimon.

Magré tout, à 1,5 MN du mouillage nord de Koroni, il nous fait rouler le génois et lancer le moteur.

Nous ancrons à 60 mètres du quai, afin de réduire les séances de pagaies en annexe, ce soir.

Il est tôt, 16h15.

Nous avons parcouru 15 MN pour un trajet direct de 10 MN. Nous avons mieux fait que l'adage qui dit qu'au près (naviguer au plus près du lit du vent) on double la distance et on triple la peine du marin.

Contrôle de la prise d'ancre avec masque et tuba, douche, goûter et sieste pour la recrue, en attendant de débarquer à la fraîche.

Noui retrouvons Yvone, autrichienne propriétaire et skipper d'un énorme trimaran Neel 46 qui était notre voisine à la marina de Kalamata. Venant de Kalamata, elle nous avait doublé à mi chemin de Koroni.

Noui dînons dans le petit restaurant que je connais. Discussion intéressante avec cette personne hors normes. Analyste financière, elle s'est lancé le défit de skipper ce monstre seule, pour prouver à son compagnon également skipper et à son entourage qu'une femme peut réussir, là où peu de personnes ne l'imaginent.

Retour à la pagaie au bateau.dans une houle désordonnée.